Le classement (que c’est ?)
La pertinence (pour nos lecteurs ) ★★★☆☆
L’applicabilité (dans la pratique) ★★★☆☆
L’impact pédagogique (l’aisance d’apprentissage) ★★★☆☆
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Le résumé
Ce livre s’adresse aux lecteurs qui voudraient se lancer dans un projet permaculturel un peu plus sérieux, par exemple lorsque se manifeste un désir de changement de profession, de vie.
Dans cet ouvrage de 272 pages, les deux auteurs – Perrine et Charles Hervé-Gruyer – apportent leur vision de la permaculture comme projet qui saura générer suffisamment de revenue pour en vivre.
Leur expérience personnelle débute en 2004 à la Ferme du Bec Hellouin, en Haute-Normandie.
Dans ce récit-aventure, vous trouvez des chiffres, des données précises et des témoignages précieux, le tout raconté avec passion.
Grâce à cet ouvrage vous apprenez
Vous apprenez à cerner les opportunités, mais aussi les dangers qui guettent lorsque l’on se lance dans un projet d’envergure tel osé par Perrine et Charles.
Car, sans aucune préparation technique et en sous-estimant la charge de travail et les contraintes, le retour à la terre peut se transformer en cauchemar.
L’ouvrage regorge de références et de ressources, vous permettant d’approfondir votre réflexion autour des thématiques telles : prendre soin de la terre ; prendre soin des hommes ; partager équitablement les ressources.
La lecture est fortement recommandée si vous avez tendance à être un brin rêveur.
Les points forts
La sincérité des auteurs.
Tout au long du récit nous bénéficions de leur expérience personnelle. Ils exposent les multiples atouts du projet permaculturel, sans pour autant négliger l’aspect réaliste et économique :
- le changement d’échelle
- le moindre investissement de départ
- la quasi-indépendance vis-à-vis des intrants*
- le recyclage
- la gestion frugale
- l’emploi futé de milliards de travailleurs non-déclarés et non rémunérés que sont la faune et la micro-faune ainsi que l’incommensurable flore microbienne (champignons, bactéries, etc.).
*Les intrants ne sont pas naturellement présents dans le sol, ils y sont rajoutés pour améliorer le rendement des cultures.
Les mises en garde ne manquent pas. Référence est faite aux “néo-ruraux” en mal d’authenticité qui s’embarqueraient du jour au lendemain dans une aventure permaculturelle.
Resterait à améliorer
La structure un peu “fouillis” du récit qui manque d’organisation ; quelques redondances alourdissent la lecture ; les caractères d’imprimerie sont très petits.
Continuons la conversation
Dans notre Bistro, vous pouvez nous écrire un petit mot et découvrir d’autres points de vue. Nous vous y accueillons bras ouverts 🙂
par Doris
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